|  home  |  à la page  | fermer cette fenêtre
 
Sonnets & madrigaux à Cavalieri

 

Hugo et Baudelaire dessinaient : Michel-Ange écrivit.
 
Dans les deux cas, une maîtrise en éclipsa une autre : les Italiens lisent les Poèmes de l'auteur du David comme nous lisons Les Fleurs du Mal.
 
N'est-il pas temps de nous mettre à l'écoute d'un Michel-Ange poète, l'un des plus grands de la lyrique italienne ?
 
L'homme qui peignit le Plafond et le Mur d'autel de la Sixtine, l'homme qui étala le Tombeau des Médicis sous le nez des libertins de toute sorte, l'homme qui fascina l'art occidental au point d'en déterminer, jusqu'à nos jours, le territoire et les enjeux, cet homme fut aussi, comme vous et moi, un amant maladroit et souverain : éperdu d'un idéal inaccessible et enivré d'une réalité à soumettre.
 
 
 
 
Editions Climats - Flammarion
174 pages
 
 
Prix : 14 €
 
Il aima - rarement, une seule fois - mais il aima, et il aima un homme, Tommaso de'Cavalieri. Il l'aima comme vous et moi souhaitons - ou nous félicitons - d'avoir aimé : jusqu'à ne plus voir en lui-même que la lumière de l'autre - et jusqu'à souhaiter d'en mourir, pour pouvoir vivre.
 
Il fallait clore le dossier, ouvert depuis le XVIe siècle ; un premier livre (L'Ange et la Bête) présenta les Dessins et traduisit les lettres que le "père de l'Art" (Delacroix) destina à Cavalieri.
 
Un second volume vient maintenant donner à lire tous les Poèmes que Michel-Ange adressa à Cavalieri.
 
 
L'auteur
Michel-Ange (1475-1564)
Florentin au génie précoce et au caractère opiniâtre, Michel-Ange, sculpteur avant tout, exprime une puissance plastique extraordinaire et développe une énergie tumultueuse  et colorée en peinture.Prenant le parti du volume, de la forme sculpturale et massive des corps, il exprime la beauté du corps masculin dans "d’extravagantes  attitudes" (Vasari, 1550). Maître de l’espace, ses inventions stylistiques et plastiques ébranlent l’art renaissant et annoncent le maniérisme et l’art baroque.
 
 
 
 
       
 
 
 
Tweet