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Visite guidée de Venise en français

Le Prince
Florence, 1532
 
"Vous ne trouverez dans cet ouvrage, ni un style brillant et pompeux, ni aucun de ces ornements dont les auteurs cherchent à embellir leurs écrits. Si cette œuvre vous est agréable, ce sera uniquement par la gravité et la matière du sujet. Il ne faut pas que l’on m’impute à présomption, moi un homme de basse condition, d’oser donner des règles de conduite à ceux qui gouvernent. Mais comme ceux qui ont à considérer des montagnes se placent dans la plaine, et sur des lieux élevés lorsqu’ils veulent considérer une plaine, de même, je pense qu’il faut être prince pour bien connaître la nature et le caractère du peuple, et être du peuple pour bien connaître les princes".
 
Conquérir le pouvoir ?
 
Rien de plus simple, pour ceux que favorise la Fortune et qui acceptent d'être des créateurs d’État.
 
Mais le conserver, voilà qui exige de la virtus. Car il faut conduire les hommes selon la nécessité d’un temps politique toujours incertain.
 
 
 
 
L'auteur
Nicolas Machiavel (1469-1527)
 
Issu d’une noble famille florentine, Nicolas Machiavel chargé de missions diplomatiques, n’aura de cesse de rédiger des ouvrages donnant sa conception politique et des critiques sur la situation italienne. Homme soucieux du Bien public, contrairement à "machiavélique" au sens dérivé formé à partir de son nom, il "ose donner des règles de conduite à ceux qui gouvernent" comme il l’écrit dans sa dédicace du Prince à Laurent de Médicis. Entre Fortuna et Virtù, la politique se caractérise pour Machiavel par le mouvement, le conflit, des ruptures violentes afin de prendre et stabiliser le pouvoir d’une ville, d’un Etat, d’un pays.
 
 
Nouveau Monde éditions
200 pages - 343 illustrations
 
Prix : 49 €
 
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Dans Le Prince, Nicolas Machiavel expose cet art de gouverner en brisant les miroirs au prince des temps médiévaux. Il l’écrit en 1513, alors que le retour des Médicis l’éloigne de l’engagement républicain qui fut la passion d’une vie entièrement tournée vers l’action politique. Il l’écrit pour parer les coups et comprendre sa défaite.
 
Non pour rêver de cités idéales, mais pour nommer avec exactitude la réalité du pouvoir, cet exercice habile de la domination. Provocateur, drôle parfois, mais toujours surprenant, Le Prince fut écrit en état d’urgence. Car Le Prince file droit jusqu’à nous.
 
Quelque soit l’idée préconçue que l’on se fasse du "machiavélisme", on le lit toujours au présent.
 
Aussi les commentaires que propose ici Patrick Boucheron visent en même temps à restituer le texte dans son temps historique d’incertitude politique et à le donner à lire dans sa capacité d’actualisation.
 
Ce qui s’y joue ?
Rien moins que l’idée de Renaissance.
 
Cette édition illustrée tente de reconstituer la culture visuelle du temps de Machiavel. Peinture, sculpture, architecture, mais aussi objets plus ordinaires du cadre de vie princier, choisis et légendés par Antonella Fenech Kroke.
 
Tout ici concoure à donner à voir l’éclat d’un moment où le prince se vivait comme le créateur d’un État considéré comme une œuvre d’art.
 
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