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| Peste, choléra... et autres calamités | |
| Une histoire des infections à Lyon | |
| Peste, paludisme, typhoïde, lèpre, vérole, variole, choléra, tuberculose... | |
| Au cours de son histoire, Lyon a été victime des mêmes épidémies que le reste de la France : peste, paludisme, typhoïde, lèpre, vérole, variole, choléra, tuberculose... La situation de la ville, à la confluence de deux fleuves, le nombre et l’entassement des habitants, le va-et-vient de voyageurs, ainsi que la saleté des rues et places fréquemment rapportée par les chroniqueurs ont constitué à certaines époques des éléments d’amplification de ces infections. | |
| Afin de lutter contre ces fléaux, la ville a souvent été pionnière dans la mise en place de structures sanitaires, par exemple en construisant – dès 542, dit la légende – le premier "hôpital" recensé dans notre pays, ou en créant, dès la fin du XVIe siecle, un "bureau de santé". Pendant longtemps, les hôpitaux lyonnais, comme l’Hôtel-Dieu et la Charité, constituèrent même une référence en France. | |
| De Jean-Baptiste Goiffon à la famille Mérieux en passant par Claude Bourgelat, Antonin Poncet ou Jules Courmont... de nombreuses personnalités se sont illustrées au cours des siècles en vue de lutter contre ces infections, y compris certains des premiers magistrats de la ville, tels Gabriel Prunelle, Jean-François Terme, Antoine Gailleton ou Victor Augagneur, tous également médecins, ou, naturellement, Édouard Herriot. |
